En route pour Gath

Ca y est j'étais fin prêt. Après m'être arrêté au manoir pour récupérer mon épée, et pris 3 hommes avec moi, je me retrouvais à la sortie de la ville.

Il fallait maintenant que je souvienne le chemin de Gath... Ca faisait tellement longtemps que je n'y étais pas allé.

Je pris donc le chemin vers le sud, me semblant être le bon, si j'en croyais mes vagues souvenirs. Une longue marche nous attendait, et elle ne serait certainement pas de tout repos.

Bon, on ne va pas rester sur les routes. Au mieux, on évitera les bandits de grands chemin. Et puis il nous faut aussi trouver de quoi manger, c'est pas sur la route qu'on trouvera de la viande... A moins d'être cannibal.

Nous nous engouffrâmes donc dans la nature, à l'affût de viande, ou de tout ce qui pouvait être vivant. Mieux valait être prudent, mais aussi se dépêcher avant que la nuit ne tombe, où la chasse sera déjà plus compliquée.

Kain et ses hommes cherchent de la nourriture :

1. Ils trouvent un terrier de lapin.
2. Un sanglier. Il charge un homme de Kain
3. Rien du tout. Il faudrait peut être se dépêcher !

Nombre aléatoire (1,3) :

3

Kain ne trouve rien. La forêt est vaste et il ne reste plus beaucoup de temps avant le coucher du soleil. Kain peut continuer sa route vers Gath, monter le camp dans cette forêt inhospitalière ou encore retenter sa chance. Il y a encore beaucoup de chemin avant d'arriver a destination.

Après des heures de marche, et toujours rien en vue, le soleil se couchait lentement mais sûrement. Nous n'avions rien trouvé, pas âme qui vive, ni bandits, ni fermiers, ni même d'animaux.

Le temps se faisait pressant, je ne savais pas quoi faire. Devais-je continuer à avancer vers Gath, ou lever un camp et chercher de la nouriture ?

Non, il fallait avancer. Nous étions dans une forêt, il était trop dangereux de s'arrêter ici.

Bon, écoutez, on traverse la forêt. On cherche tout ce qui peut servir de nourriture, il doit bien y avoir de la viande, ou des fruits et légumes.
Mais restez sur vos gardes, la nuit tombe et on ne voit pas aussi bien que le jour. Déjà que dans la forêt, c'est embêtant...

Nous continuâmes donc d'avancer, mais en faisant attention où nous mettions les pieds.

Nous faisions de moins de bruit possible, et marchions lentement, toujours en direction de Gath.

Kain et ses hommes continuent d'avancer. Soudain l'un des hommes de Kain s'écrit :

1. Attention ! Un sanglier !
2. Regardez ! Un cerf !
3. IIIAAARGGOUUURFF. *sploch*. Il est tombé dans un ancien puit.

Nombre aléatoire (1,3) :

2

Alors que nous marchions, nous pûmes entendre des brindilles craquer. A la différence que ces brindilles ne venaient pas de sous nos pieds, mais d'un peu plus loin.

Quelques secondes après, alors que nous demeurions immobiles et regardions attentivement ce que ça pouvait être, un cerf apparut.

Au lieu de l'approcher et de risquer qu'il fuit, je décidais de lui lancer un sort pour être sur de l'atteindre.

Je commençais donc une incantation, et, son corps commença à s'immoler. Il n'y avait plus besoin de le mettre sur un feu, il était déjà cuit à point.

Héhé, et voilà. Il ne reste plus qu'à déguster. On ne s'arrête pas, prenez votre morceau, et faites des réserves dans un sac. Après, on reprend la route. Je n'ai pas envie de passer la nuit dans la forêt. Si on en sort avant même en marchant sans se reposer...

Nous prîmes donc chacun un morceau de viande que nous dégusterons en route, puis un plus gros morceau qui servirait de réserve au cas où il y aurait pénurie.

Puis, nous reprîmes la route, toujours en direction de Gath.

Et un cerf à point ! Un ! Kain et ses hommes embarquèrent toute la viande qu'ils purent et se remirent en route.

Une ou deux heures avant l'aube, ils purent entendre des bruit étrange dans les arbres, des hululements, des branches qui craquent toutes seules :

1. Un groupe d'elfes des bois sortent de leurs cachettes et, arcs bandés, encercles le petit groupe.
2. Cette longue marche nocturne dans cette immense forêt est très éprouvante pour les nerfs et Kain et ses hommes deviennent légèrement paranoïaques.

Nombre aléatoire (1,2) :

2

Kain et ses hommes, les nerfs à vifs, sortent de la forêt à l'aube, exténués mais entiers. Une longue plaine s'étend devant eux, un vieux sentier part vers l'est. On peut apercevoir la route principale un peut plus loin au sud ouest.

Le moindre bruit nous faisait sursauter. La nuit passait, mais la forêt n'en finissait pas. Nos nerfs étaient poussés à bout.

Nous marchions donc, encore et encore, jusqu'au bout de la nuit. Enfin, lorsque les lueurs du soleil se firent visibles, nous apperçûmes la fin de la forêt.

Nous avions marchés toute une nuit, nos sens aux aguets, la fatigue omniprésente. Ce fut une délivrance de voir le bout de cet enfer.

Une fois sortis de la forêt, je décidais de faire une halte quelques instants.

Bon, faisons une pause. Nous avons marchés toute la nuit, un peu de repos nous fera du bien.

Moi qui voulait me changer les idées, je crois que j'avais réussi. Pendant toute cette nuit, pas une fois je ne m'étais tourmenté avec ces questions stupides sur moi même.

Nous attendions donc jusqu'à ce que le soleil se fit plus présent, et plus haut dans le ciel. J'en profitais pour me reposer, et manger la pomme que j'avais gardé. Elle avait gardé sa fraicheur grâce à la nuit passée.

Enfin, lorsqu'il fit assez jour pour repartir, je demandais à mes hommes de lever le camp. Enfin plutôt de rattrouper les affaires...

Nous nous retrouvions sur des plaines, et il y avait deux passages qui s'offraient à nous. Une grande route, et un sentier.

Je décidais de choisir le sentier, puisque je voulais éviter les routes. Et puis qui sait, peut être que celui ci menait au village de Gath, maintenant abandonné. La route qui y menait, si il en restait une, ne devait plus être beaucoup empruntée à l'heure actuelle.

Ainsi, nous repartîmes, revigorés par cette petite pause effectuée.

Kain choisi le sentier, quelques heures de marche plus tard, il apperçoie de la fumée.

1. Un village ! Parfait pour se reposé !
2. Un feu de camp ! Peut etre dse renseignements ?
3. Des brigants ! J'ai peur !

Nombre aléatoire (1,3) :

2

Kain aperçoit un feu de camp non loin du sentier. Un groupe de trois elfes des bois partis explorer les contrées déboisées d'yseria.

Ainsi je m'engouffrai dans le sentier, éspérant trouver Gath. Je n'avais que peu d'espoirs, mais, aussi infimes fussent-ils, il y avait toujours une pensée comme quoi j'allais atteindre le village qui devait être encore en ruine.

Je marchais, et, plus le temps passait, plus le Soleil se montrait agressif. Ses rayons chauffaient ma tunique, et la soif commencait à me tenailler.

Je décidais donc d'entamer nos réserves dans la gourde. Buvant à petites gorgées, pour éviter de trop consommer d'un coup.

Je n'étais visiblement pas le seul qui s'assoifait, mes deux compagnons sortant à leur tour leur gourde pour boire.

Maître, sommes nous vraiment tenus de rester encapuchonnés ? C'est vraiment insupportable d'avoir la tête habillée par cette chaleur. Et puis...

Et puis quoi ? Vous êtes tout autant forcés de porter cette tunique que moi. On ne sait jamais si il y a quelqu'un, je ne veux pas être vu ou reconnu. Même si personne ne peut savoir qui nous sommes, c'est une question de sécurité. Mieux vaut être trop prudent plutôt que pas assez... Bien, ne nous arrêtons pas, il faut continuer.

Ne peuvent-ils donc pas arrêter de geindre un peu... Comme si ils étaient les seuls à avoir chaud. Ah... Il faut que je me calme, le soleil commence à me taper sur la tête.

Ainsi reprit la marche sous le soleil de plomb. Les réserves diminuant, et le soleil montant, c'est alors que je vis plus loin un feu de camp avec trois Elfes Sylvestres. Mais que faisaient-ils donc autour d'un feu alors que la nuit était levée ?

Mais là n'était pas mon problème. Je décidai, malgré le fait que je ne voulais pas rencontrer trop de monde, de m'approcher d'eux...

Kain s'approche du campement. Les trois elfes se lèvent d'un bon et porte leurs mains à leurs arcs. L'un d'entre eux s'avance, une cicatrice lui barre la figure et il ne semble pas vraiment content de voir Kain.

Qui êtes-vous ? Que nous voulez-vous ?

Les deux autres elfes avaient déjà encoché leur flèche et n'attendait qu'un ordre pour tirer.

Alors que j'avançais, le groupe d'elfes me vit et ils se mirent en position de combat. Leurs arcs bandés, j'arrivais à leur contact. L'un d'eux s'avança vers moi, il devait certainement être le chef du groupe. Une cicatrice lui barrait le visage, visage qui semblait indiquer que nous n'étions pas les bienvenus.

Excusez nous, nous ne sommes qu'un groupe de voyageurs. Voyez vous, nous marchons depuis quelques temps sous ce soleil de plomb, et nos réserves d'eau commencent à faiblir. Je me demandais si vous n'aviez pas un peu d'eau pour nous, et aussi si vous ne connaissiez pas un chemin pour se rendre à un village qui se nomme ou se nommait Gath ?

Je jetai un bref coup d'oeil aux deux autres elfes derrière, qui avaient encochés leurs flèches sur leurs arcs. Les arcs nous pointant, un seul ordre de leur chef et ils nous tireraient dessus. J'espérais que nous n'aurions pas à nous battre...

L'elfe fut visiblement soulagé mais ne baissa pas sa garde pour autant.

Hum... Désolé mais nous n'avons pas d'eau, il y a un lac à environ deux heures de marche, à l'est. Vous devriez essayé d'y allez mais faites attention, il y a des animaux sauvage dans les bois.

Il montra du doigt un sentier à l'est.

Pour votre village, je ne sais pas. Nous avons croisé un village en ruine il y a deux jours, au nord, mais je ne saurais vous certifier que c'est celui dont vous parlez. Toutefois si vous souhaitez vous y rendre sachez qu'il est infesté de kobolds. J'ai reçus cette cicatrice là-bas.

Il désigna cette fois un autre sentier au nord